Tous les billets d'humeur
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Un monde meilleur
- Par reporter
- Le 08/07/2019
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" Un monde meilleur " est un film américain de 2001 avec entre autres Kévin Spacey. Voici le synopsis de ce film : " Une nouvelle année scolaire commence pour Trevor McKinney, un garçon de douze ans, une année qui ne ressemblera à aucune autre et changera peut-être la vie de milliers d'hommes. Le jour de la rentrée, Trevor reçoit de la part de son professeur Eugene Simonet un sujet de devoir pour le moins inhabituel : trouver une solution pour rendre le monde meilleur et la mettre en pratique. Plus mûr, plus sensible que ses camarades, Trevor prend très au sérieux ce devoir. Il suggère d'aider de façon désintéressée trois personnes qui deviendront ses obligées, et chacune d'entre elles devra passer le relais à trois inconnus qui en feront de même à leur tour. "
L'idée de départ du film est intéressante, le film se regarde bien pour ce que je m'en souviens, je l'ai vu il y a assez longtemps. Mais assez rapidement on se rend compte que l'idée de départ du jeune garçon n'est pas réaliste, elle est plutôt très utopique. Il suffirait donc d'aider trois personnes et qu'à leur tour ces trois personnes aident trois autres personnes, et ainsi de suite. Et par récurrence le monde sera donc meilleur. C'est simple ! Tellement simple que c'est impossible. Pourquoi ? Tout simplement parce que l'idée de base, aider trois personnes qui aideront ensuite trois autres personnes, repose sur l'obligation des personnes d'être bonnes et motivées à aider trois autres personnes. Humainement c'est impossible, tous les gens ne peuvent pas ou ne veulent pas aider trois autres personnes. Fin du projet, problème résolu ! C'est vrai que l'idée était séduisante, mais elle se heurte donc à la réalité et au " fonctionnement " des humains.
L'idée de ce jeune garçon donne à réfléchir quand même pour avoir un monde meilleur, à notre propre échelle. On peut, plus simplement, se dire que si certaines de nos relations avec des personnes sont compliquées, on peut essayer de les améliorer. D'un côté faire soi-même un effort de comportement, et d'un autre côté demander aux personnes en question de faire aussi un effort de comportement. ça ne marchera sûrement pas toujours. Mais seulement quelques fois est déjà bien. Cela suppose de se remettre en question aussi, et ce n'est pas toujours facile ...
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Le courage de parler
- Par reporter
- Le 03/07/2019
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Parler c'est important, c'est essentiel même parfois. Mais cela demande du courage, beaucoup de courage, dans certaines situations. On peut croire que parler est simple, on parle depuis tout petit puis on apprend à mieux parler au fil des années pour arriver une fois adulte, avec un peu d'entraînement et d'apprentissage à bien développer sa pensée, à bien argumenter, et à exprimer ses émotions et ses sentiments. Cela peut paraître normal, on parle, on parle, sans se poser de questions. Et pourtant, cela peut être difficile, même très compliqué. Quand dans une famille, dans un couple, ou bien encore dans un groupe, l'ambiance se dégrade de jour en jour et que les relations entre les personnes sont de plus en plus mauvaises voire malsaintes, ce n'est pas facile de parler. On a l'impression d'être face à des murs qui ne veulent pas nous comprendre, nous méprisent. Parler serait pourtant la solution pour apaiser la situation et régler le ou les problèmes. Mais pour parler il faut au moins être deux. Alors quoi faire ? Se taire ? Pas exactement. Il faut à mon avis trouver un médiateur, une personne extérieure qui saura écouter et aider. On peut très bien ensuite recroiser des personnes sans leur parler, du moment qu'on a réussi à régler le problème, et qu'on en est sorti " gagnant ".
Sur ce sujet j'ai une très belle chanson de Raphael à partager, méconnue étonnement. Il s'agit de la chanson : " Cela nous aurait suffi ". On peut l'écouter facilement sur YouTube. La première fois que je l'ai entendue à la radio, j'avais 25 ans. J'ai alors pris une claque. Cette chanson me parlait beaucoup, et me touchait énormément. C'était la première fois que j'entendais un chanteur aborder le thème de la parole dans une famille, ou plutôt l'absence de parole. C'est une chanson très forte, très bien interprétée, qui donne beaucoup de force.
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Un best-seller sinon rien
- Par reporter
- Le 27/06/2019
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Ecrire un best-seller cela doit être grandiose. Le summum d'une carrière professionnelle je ne sais pas mais ça doit être incroyable. Au départ on n'écrit pas un best-seller bien sûr, il le devient par la suite ou pas. En disant best-seller on pense tous aux grands écrivains classiques qu'on étudie au collège et au lycée : Victor Hugo, Emile Zola, Albert Camus, etc ... L'école qui fait une sacrée pub à ces écrivains d'ailleurs. Les professeurs de français, avec plus ou moins de talent, vantent le génie de ces écrivains, alors on y croit, on est un peu influencé par ces références " intellectuelles " que sont nos " profs ". Le mieux est quand même d'être emballé, captivé, par un écrivain, et la plupart du temps c'est vrai que les grands auteurs classiques sont très bons. Ils ont le talent pour raconter une longue histoire, une grande histoire. C'est un grand moment d'évasion de les lire. En français je n'étais pas très bon, sûrement un peu de mauvaise volonté de ma part. Je crois que je n'adhérais pas à l'ambiance des cours que je ne trouvais peut-être pas assez sincères, romantiques. J'étais assez bon en mathématiques par contre. Mais le français peut être vu par un angle mathématiques, on pourrait d'ailleurs encourager les élèves " scientifiques " à le faire. Ne dit-on pas qu'il faut faire de la transversalité à l'école ?
Revenons à notre best-seller. Il faut du talent pour en faire un. Je ne suis pas un grand lecteur mais je peux conseiller comme grand écrivain : Alexandre Dumas, Boris Vian, René Barjavel. Le plus beau livre que j'ai lu est je crois Le Grand Meaulnes. C'est une histoire qui m'a beaucoup touchée, beaucoup parlée, comme si l'écrivain avait vécu la même histoire que moi. C'est vraiment un grand livre sur la jeunesse.
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Le chômage, c'est fini ! ... ou pas
- Par reporter
- Le 21/06/2019
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Cette semaine le Premier sinistre comme dirait Coluche nous a annoncé son ambition d'atteindre le plein emploi d'ici quelques années, au cours du restant du quinquennat. J'ai entendu ça à la télé. Je pourrais faire mon reporter pour savoir à quel taux de chômage exact correspond le plein emploi mais ce n'est pas la peine à mon avis. Il raconte n'importe quoi. C'est sûr que le gouvernement et le président ont entre autres responsabilité l'emploi, le développement de l'emploi, et donc la baisse du chômage. Mais les gouvernements précédents n'y sont pas arrivés. Alors pourquoi celui-ci, tout d'un coup ? Gouvernement inexpérimenté en plus. Il faut créer des emplois privés pour faire baisser le chômage, d'autant plus que le président veut faire baisser le nombre de fonctionnaires. Comment faire ? Je n'en sais rien. Et je ne le vis pas plus mal. Il faudrait sûrement créer des emplois par territoires, arrêter les fermetures de grandes entreprises. C'est un travail économique au quotidien, difficile, où de nombreux acteurs de l'activité professionnelle doivent faire encore plus. Mais ce n'est sûrement pas ce gouvernement, tout seul car il a le talent de tout ramener à lui ( comme tous les précédents gouvernements peut-être je le concède ), qui a la solution. Il a seulement un " beau " et long discours de temps en temps sur le chômage. Un discours faisant partie d'une histoire politique inventée et racontée par le président, mais pas plus. Cela manque de continuité, de convictions, de courage, et même de travail. Alors nous pouvons dormir sur nos deux oreilles, nous ne sommes pas près de voir le chômage baisser, malheureusement.
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Promenade
- Par reporter
- Le 15/06/2019
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Marcher c'est bien, c'est agréable. J'aime bien sortir marcher pendant une heure ou deux. C'est le temps de la distraction, le temps de la réflexion. Pour avoir pendant longtemps pratiqué la course à pied, courir dans sa ville ou marcher n'est pas la même chose. Lorsque l'on court, on est concentré sur soi, son souffle, sa foulée, sa vitesse, et on n'est donc beaucoup moins à l'écoute de ce qui nous entoure que quand on marche. En plus quand on court tout défile plus vite. Marcher permet de vraiment faire une pause et regarder autour de soi. On marche au rythme que l'on veut, il n'y a pas de compétition, et on peut en plus s'arrêter si on veut pour admirer les paysages. Voyager c'est bien aussi, il faut un peu d'argent quand même pour aller dans une ville ou un pays qui nous fait rêver. Marcher est un moyen je trouve de voyager, toute l'année, à pas cher ! Le temps est pour nous lors d'une marche, on a l'impression que le temps s'arrête même. Privilège rare dans un monde qui fonce à cent à l'heure, où l'on nous vend sans cesse des nouvelles technologies, de l'intelligence artificielle, et des algorithmes pour diriger nos vies. Quand on marche, on décide seul où l'on va, on pense à ce que l'on veut, on peut rêver. On n'est connecté à rien, ou plutôt on est connecté à soi et à ce qui nous entoure, notre ville ou la nature. Un vraiment moment de calme et d'évasion.
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La planète bleue qu'on voudrait verte
- Par reporter
- Le 08/06/2019
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L'écologie, le thème n'a jamais été aussi actuel. Réchauffement climatique, montée des océans, augmentation du nombre des tempêtes, des expressions qu'on entend souvent, beaucoup plus que les dernières années. C'est sûrement justifié, et scientifiquement fondé. Mais que fait-on pour lutter contre ces phénomènes ? On peut être " écolo " sur le plan individuel. C'est un bon début et ça peut donner l'exemple aux personnes de notre entourage. Mais c'est peu. C'est aux grandes entreprises et aux pays pollueurs de faire quelque chose. Faire beaucoup plus que quelque chose même. C'est une question de politique, de volonté politique, de courage politque. Mais bon, quand on voit en France le bilan de Nicolas Hulot en tant que ministre on peut ne pas être optimiste. De même, quand on regarde des pays très pollueurs comme les Etats-Unis et la chine, et les projets de leur président respectif, on a du mal à y croire ... Pour la France, personnellement je ne crois pas beaucoup aux annonces de Macron, et à sa volonté en général de faire plus et mieux pour l'écologie, malgré ses grands discours qu'il croit beaux. Notre président parle beaucoup comme ses prédécesseurs, mais ne fera pas mieux. Nous sommes le 8 juin 2019, on pourra voir dans une ou plusieurs années les résultats de la France en écologie, et les résultats aussi dans le monde en général. Il y en aura peu à mon avis. La voiture électrique peut-être va se généraliser, mais qui dit électrique dit nucléaire ... pas sans dangers ni sans déchets ... Et puis il ne faut pas se tromper, difficile de faire dans l'écologie, dans des gestes bons pour l'environnement dans des sociétés de consommation dans le monde entier.
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Rêver
- Par reporter
- Le 02/06/2019
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I have a dream, expression célèbre. J'ai moi aussi un rêve. C'est important de rêver. Croire en ses rêves. C'est bateau de dire ça mais c'est très important. Dans des moments difficiles de la vie on n'y croit plus beaucoup, les moments passés à rêver sont minces, voire inexistants. On peut alors penser que le temps des rêves est derrière nous. Il faut alors se laisser du temps, réfléchir à ce qui ne fonctionne pas, et essayer d'avoir à nouveau des objectifs. Puis après ce sera le bon moment d'avoir des rêves. Rappelons-nous la conjecture de Syracuse. Pour la démontrer à mon avis il faut démontrer qu'il s'agit d'une question de chemins à emprunter, comme un labyrinthe où des chemins sont bons et d'autres non. A un moment donné les chemins sont les bons et la voie s'ouvre vers la démonstration de cette conjecture. Il faudrait que je m'y attaque d'ailleurs !! Les rêves c'est pareil, il faut d'abord retrouver le moral, réfléchir à ses objectifs, recommencer à rêver, et après la motivation permettra de concrétiser tout ou une partie de ses rêves. La motivation, bien réfléchir au sens de ce mot. Parfois on croit qu'on est motivé mais on ne l'est pas vraiment en fait. Ne nous interdisons jamais de rêver, et suivons nos rêves.
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Les séries TV
- Par reporter
- Le 26/05/2019
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Le sujet peut paraître plus léger. Mais certaines séries TV sont vraiment remarquables. J'en citerai quelques-unes que j'ai vues et que je conseille sans aucune réserve : " Dexter " d'abord ma série préférée, et aussi " The Americans ", " Homeland ", " Le bureau des légendes ", " Engrenages ", " Spartacus ". La plupart des bonnes séries que j'ai vues sont américaines, mais des séries françaises sont aussi très bonnes comme les deux dernières citées.
La principale différence entre un film et une série est le format. Un épisode de série dure en moyenne 45'-50', et l'ensemble des épisodes forme une histoire d'une dizaine d'heures pour une saison comme on dit dans le vocabulaire des séries. Ce format me plaît vraiment, c'est plus pratique à regarder qu'un film d'1h30-1h45 je trouve, et au niveau de la concentration c'est plus facile et donc on en profite plus. Et le côté feuilletonnage est sympa, on peut regarder un ou deux épisodes par semaine, le plaisir dure ainsi et c'est bien pour le suspense.
Certaines séries TV, celles citées notamment, sont très bien écrites. Ce sont des histoires très intéressantes avec des personnages très attachants, très " humains ", très riches en somme. Leur personnalité est très développée. On passe donc un très bon moment à les regarder. On s'évade vraiment le temps d'un épisode, on réfléchit aussi car les histoires nous ramènent à notre vie comme un effet de miroir. Et entre deux épisodes la série nous habite, on y repense souvent, c'est stimulant.