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Tous les billets d'humeur

  • BlaBlaCar où es-tu ?

    Quand je vois à la télé une pub pour BlaBlaCar je pense parfois à la chanson " Babacar " de France Gall. Allez savoir pourquoi ... les mystères du cerveau. J'ai alors les paroles " BlaBlaCar où es-tu ? " en tête. C'est bête ! Donc j'ai voulu écrire un billet à partir de ça. 

    La chanson " Babacar " nous plonge au Sénégal dans les années 80, elle est sortie en 1987 précisément. C'est une chanson très humaniste, qui évoque aussi la vie simple et très modeste des Sénégalais. Un monde très éloigné de l'entreprise BlaBlaCar. Des années aussi les séparent, BlaBlaCar c'est fin des années 2000, c'est l'époque de l'essor d'internet et l'arrivée révolutionnaire il faut bien le dire des smartphones. Point de tout ça dans les années 80 ... Etions-nous moins heureux pour autant ? Pas sûr ... On ne vivait pas de la même façon ça c'est sûr. Aujourd'hui on est hyperconnectés, hyper informés aussi. Mais est-on hyper heureux ? Avec les smartphones les gens passent beaucoup de temps sur les applis, qui deviennent leurs applis ( il y a un phénomène d'addiction évident ). Appli de ceci, appli de cela, les gens doivent sûrement avoir le sentiment d'être plus actif, d'être plus intelligent, d'être plus je ne sais quoi. Pour l'information, entre internet et les chaînes télé d'info en continu, on a ( je m'inclus dedans ) l'impression d'être très bien informé. On est très informés oui, mais très bien ? Pas sûr. Les infos tournent en boucle, on est plutôt hyper informés, mais l'info est banalisée au final et que retient-on vraiment de toute cette masse d'infos ? On n'a pas tous des gros cerveaux !!

    Voilà, on peut développer beaucoup sur ce sujet. Personnellement, j'ai fait le choix de modérer mon temps passé sur internet et devant les chaînes d'info en continu ( ou les journaux télévisés classiques ). Il faut que cela reste utile, autant que possible bien sûr. Je crois qu'il faut se méfier de l'illusion d'un monde meilleur et plus heureux grâce à ce nouveau monde virtuel. Les relations humaines ne changent pas vraiment, et c'est bien ça qu'il faut garder à l'esprit : les relations humaines. Quelle vie veut-on ? Avec ou sans beaucoup d'internet ?

  • La chanson " N'importe quoi " de Florent Pagny

    J'avais envie de parler d'une chanson sur un mal-être, plutôt positive et portée par un chanteur charismatique. J'ai un peu cherché dans mes souvenirs et j'ai aussi un peu réfléchi sur les chansons et les thèmes des grands chanteurs français. La chanson " N'importe quoi " interprétée par Florent Pagny m'a alors touché et motivé pour écrire un billet.

    En faisant une petite recherche sur internet on apprend que Florent Pagny a écrit cette chanson en s'inspirant de la dépendance à la drogue de l'un de ses amis. Cette chanson est sortie en 1988. Elle a connu un très grand succès, on l'entendait très souvent à la radio ou à la télé ( avec l'émission Top 50 notamment ), mais j'étais trop jeune à l'époque pour en mesurer vraiment le sens.

    Alors cette chanson ? Elle sonne vraie déjà, Florent Pagny la chante avec son coeur, avec conviction. Dans cette chanson il parle à son ami dépendant à la drogue, de manière directe, en étant bienveillant et aussi en colère. La musique est douce au début, puis devient de plus en plus forte pour accentuer le mécontentement de Florent Pagny par rapport à son ami qui déconne complètement avec et à cause de la drogue. Ses paroles sont très touchantes. Il s'adresse à son ami, on est témoins de ce qu'il a envie de lui dire, de ce qu'il ressent, si bien qu'on est au contact de la dérive de son ami, on la ressent nous aussi. Dérive difficile à vivre, dérive sans issue positive, il faut arriver à en sortir, à s'en sortir. C'est le sens de l'expression " N'importe quoi " utilisée plusieurs fois comme quand Florent Pagny chante : " Ah oui, tu crois - Qu'je vais rester planté là - A te voir partir dans tes délires - Et te laisser faire n'importe quoi ". A la fin de la chanson on espère que son ami va réussir à se sortir de la drogue et de cette vie difficile qui va avec. Florent Pagny l'y aidera en tout cas.

  • Envole-moi

    Envole-moi, une expression choc. Dès qu'on l'entend chantée par Jean-Jacques Goldman on a envie de chanter, de chanter fort comme lui, avec une pointe de rage, avec du coeur : " Envole-moi, envole-moi, envole-moi - Loin de cette fatalité qui colle à ma peau - Envole-moi, envole-moi - Remplis ma tête d'autres horizons, d'autres mots - Envole-moi ".

    Cette chanson est sortie en 1984, elle parle d'un gamin ( selon le mot utilisé par Jean-Jacques Goldman dans une interview ) d'une cité qui veut s'en sortir. Des paroles directes, sans ambiguïté : " J'ai pas choisi de naître ici - Entre l'ignorance et la violence et l'ennui - J'm'en sortirai, j'me le promets - Et s'il le faut, j'employerai des moyens légaux ". D'autres paroles suivent, toujours fortes, sur le même thème : l'envie de s'en sortir, de sortir de sa condition, ne pas être fataliste. Tout une histoire ! C'est de la philosophie en fait. C'est pour ça comme aime Jean-Jacques Goldman à mon avis, un chanteur qui a du coeur et qui parle directement aux gens, aux problèmes qu'ils rencontrent dans la vie. Il est positif, il n'a pas de solutions toutes faites, mais il incite à y croire, à se dépasser, il nous fait rêver tout simplement.

    Dans cette chanson Jean-Jacques Goldman parle donc d'un gamin d'une cité qui a envie d'une autre vie, d'une vie meilleure, grâce au savoir, grâce à l'école, grâce aux bonnes rencontres. Un gamin peut avoir entre 10 et 20 ans c'est assez large, beaucoup de jeunes peuvent se reconnaître. Même plus âgé on peut se reconnaître dans cette chanson. Et en fait, qu'importe le milieu social, tout le monde peut s'identifier dans cette chanson. En effet, on peut très bien penser à un jeune ou moins jeune d'un milieu aisé qui est malheureux, qui étouffe un peu, et qui aimerait une autre vie. Il a alors dans la tête les paroles de Jean-Jacques Goldman : " Envole-moi, tire-moi de là - Montre-moi ces autres vies que je ne sais pas - Envole-moi ".

  • Quand j'étais chanteur

    Quand j'étais chanteur, j'avais une vie d'dingue. Quand j'étais chanteur, je m'éclatais comme une bête. Je n'ai pas vécu une vie de chanteur, c'est Michel Delpech qui chante ces paroles. J'adore cette chanson, elle est vraiment sympa, joyeuse, douce. Michel Delpech l'interprète très bien, on sent qu'il prend un grand plaisir à la chanter, et l'originalité des paroles ( alors en pleine gloire il revient sur sa vie de chanteur ) lui donne de la profondeur. En l'écoutant, on se prend facilement au jeu, on imagine bien la vie de chanteur de Michel Delpech. Une vie heureuse, insouciante, le plaisir simple et épanouissant de chanter. ça fait rêver !! Tout le monde aimerait avoir pareil métier ! Mais ce n'est pas toujours le cas ! C'est pour ça qu'on aime bien écouter Michel Delpech chanter " Quand j'étais chanteur ", on se laisse bercer par les paroles et le rythme doux, et on rêve à un futur meilleur ... C'est déjà pas mal !

  • Bénabar président !

    Ce n'est pas une idée si saugrenue ! Sa chanson " Le dîner " est marrante, agréable à écouter, et suscite des envies de liberté. " J'veux pas y aller à ce dîner - J'ai pas l'moral, j'suis fatigué - Ils nous en voudront pas - Allez on n'y va pas ". Qui ne s'est jamais dit ça ? Bénabar dans cette chanson est sincère, il dit ce qu'il pense, il se moque des conventions. Peu après : " ça n'a rien à voir - J'les aime bien tes amis - Mais je veux pas les voir - Parce que j'ai pas envie ". Dans le même ton, un peu plus libre encore. Et la chanson continue dans cette ambiance de liberté, de désinvolture, d'envies plus personnelles. En écoutant cette chanson je me suis récemment dit que Bénabar ferait un très bon président pour la France. Eh oui ! Il serait un président sincère, qui dit ce qu'il pense, et pas vraiment conformiste !! Ce serait bien non ? ça nous changerait de l'actuel président, Macron, et sûrement du prochain aussi qui sera du même moule ... On n'aurait plus toutes ces promesses, toutes ces paroles hypocrites, tous ces beaux discours qui sonnent creux en fait. A quoi sert le président en effet ? Ah oui c'est vrai, il donne l'impression qu'il n'y a que lui en France, qu'il fait tout, qu'il est indispensable et incontournable pour tout progrès, pour toute vie meilleure, dans notre pays. Mouais ... pas convaincu ! Bénabar président serait l'antithèse de Macron c'est sûr ... Il laisserait les gens tranquilles, il arrêterait de se mêler de tout, de tout rapporter à lui je veux dire ... Il ferait souffler je pense un vent de liberté chez les Français, les encouragerait à plus d'initiatives, à plus d'indépendance. Et cela donnerait des résultats à mon avis, plus de résultats en tout cas que maintenant ! Allez, Bénabar président !

  • Désenchantée - une génération désenchantée

    Quelle chanson de Mylène Farmer ! " Désenchantée " sortie en 1991. Et quel clip ! " Désenchantée " est le titre de cette chanson, même si Mylène Farmer chante : " Je suis d'une génération désenchantée ", on comprend que " désenchantée " s'applique aussi à elle. Cette chanson n'est pas très joyeuse ! Les passages les plus négatifs : " Mais rien n'a de sens, et rien ne va " - " Tout est chaos " - " Je suis d'une génération désenchantée, désenchantée " - " La vie n'a rien de tendre ". Chanson qui a connu un grand succès, et qui s'écoute toujours très bien. Chanson sombre, chanson rebelle aussi, elle est touchante et également stimulante. Les chansons qui parlent des moments négatifs de la vie ne sont pas nombreuses. C'est bien de pouvoir en écouter de temps en temps, et quand elle est bonne comme celle-ci c'est agréable. Ecouter une chanson c'est comme s'exprimer, alors quand on écoute " Désenchantée " on exprime nos douleurs, notre pessimisme sur le présent et l'avenir. Cela peut nous libérer d'un poids et nous apaiser. Et cette chanson n'est pas que triste, elle donne de l'espoir, par son rythme, par son ton, et par ces paroles à la fin : " Je cherche une âme qui pourra m'aider ".

    A côté de ça, un petit mot sur " une génération désenchantée ". C'est une expression que l'on entend souvent, c'est une expression qui sonne bien pour une chanson. Mais y a-t-il une/des génération(s) désenchantée(s) ? Des gens sont désenchantés c'est vrai, des jeunes ou des moins jeunes, mais de là à parler de génération(s) désenchantée(s) c'est un peu fort. Une même génération est composée de personnes parfois très différentes, qui viennent de milieux très différents, la vie n'est donc pas la même. Alors disons qu'une partie d'une génération peut être désenchantée, et que c'est à chacun de trouver sa voie.

  • Changer ou sauver le monde ?

    La question mérite en effet d'être tranchée. Qui n'a jamais voulu changer le monde ? Sans toujours oser le dire, de peur d'être moqué peut-être. On entend souvent par contre des personnalités, des personnalités importantes, dire qu'elles vont changer le monde. Oui, c'est sûrement le propre des personnalités importantes d'annoncer qu'elles vont changer le monde, pas simplement qu'elles veulent le changer. Des belles paroles, de grandes paroles, très souvent non suivies d'actes. Ce sont la plupart du temps des personnalités politiques que l'on entend c'est vrai, pas les plus sincères et compétentes ... On devrait plutôt écouter des chercheurs, en médecine, en biologie, en sociologie, ... , ce serait sûrement plus intéressant et instructif ! Mais qui pour les interviewer ? Qui pour leur tendre le micro ? Trop de politiques dans les médias, on est d'accord oui ...

    Donc dire que l'on veut, voire que l'on va, changer le monde ça fait bien, ça impressionne les autres, ça en jette !! Oui mais c'est presque dépassé maintenant. Pas de chance pour ceux qui voulaient changer le monde ! Si on veut être à la page, si on veut être dans le coup, il faut dire que l'on veut sauver le monde ! Sauver la planète plus exactement. Car l'heure est à l'écologie : trop de polution depuis longtemps, le changement climatique, le réchauffement climatique, l'énergie verte, ... Ce n'est pas une première cette époque où il faut penser à sauver le monde, du temps des guerres c'était déjà le cas. Il faut donc se battre également, contre un danger pas toujours concret. Enfin cet été il a fait chaud, très chaud même. On commence à prendre conscience du problème donc. C'est un début, lent, mais cela fait longtemps que l'on traîne, collectivement. Y arrivera-t-on d'ailleurs ? Ce n'est pas certain. J'ai même envie de dire que c'est loin d'être gagné. En termes de probabilité, on a à mon avis plus de chances de subir des évènements climatiques violents les vingt prochaines années que d'avoir des conditions climatiques normales et supportables.

    Sur cette réflexion, je vais suivre les infos à la télé ces prochaines semaines, bien au chaud sur mon canapé, pour écouter les experts nous dire comment sauver le monde.

  • Foule sentimentale

    Grande chanson d'Alain Souchon, sortie en 1993, qui a connu un grand succès. Je m'en souviens assez bien, cette chanson avait beaucoup fait parler d'elle, dénonçant la société de consommation obnubilée ... par la consommation ! Alain Souchon avait touché dans le mille, beaucoup de gens avaient adhéré aux paroles : " Aïe, on nous fait croire - Que le bonheur c'est d'avoir - De l'avoir plein nos armoires - Dérisions de nous dérisoires car ", et la suite comme une réponse à ce monde de consommation - surconsommation : " Foule sentimentale - On a soif d'idéal - Attirée par les étoiles, les voiles - Que des choses pas commerciales ". La musique est bonne, entraînante, on se sent emmené par une énergie de sentiments positifs et de réflexions pertinentes.

    Cette chanson met en valeur toute la sensibilté des gens, leur intelligence aussi, dès la première écoute. La société de consommation est critiquée et montrée comme un danger, une entrave à notre vrai bonheur ( " Oh la la la vie en rose - Le rose qu'on nous propose " pourtant au début de la chanson ). Aujourd'hui je me dis que cette chanson a un côté écologiste, ce que j'étais loin de penser à l'époque, on parlait moins d'écologie c'est vrai, on en faisait moins aussi ... encore moins que maintenant !! En effet, une des grandes idées de l'écologie est de lutter contre la surconsommation, de préserver les ressources de la Terre. Pour pouvoir continuer à vivre sur notre planète, dans des conditions correctes, il faudrait consommer autrement, consommer moins. Alain Souchon avait donc un côté écologiste, sans le vouloir peut-être, mais c'est lié, la sensibilité et l'esprit des gens ne sont pas très compatibles avec la société de consommation et tous ses excès. Alain Souchon a réveillé nos consciences, c'était une petite action mais utile, en plus en nous offrant une très belle chanson ! Alors c'est sûr, au niveau économique ce n'est pas facile de créer et de mettre en place de nouveaux modèles économiques où tout le monde peut vivre en respectant davantage notre planète. Il faut bien connaître ce sujet et avoir le courage de proposer aux citoyens un grand plan en faveur de l'écologie, c'est pas pour demain donc !! Et pourtant il y a urgence, on parle de plus en plus de changement climatique, de réchauffement climatique, et on voit de plus en plus leurs effets dévastateurs. A quand un grand projet politique pour la planète messieurs et mesdames les politiques ??